Ning
Ce prénom tinte comme une clochette à l’entrée de mes souvenirs…
Ning ! Ning est de retour !
Après une très longue absence, je reviens vers elle.
Ning est revenue de l’Empire du milieu.
Ning, la porte s’ouvre : elle apparaît vêtue d’une longue robe rouge qui souligne sa fine silhouette.
Ses yeux pétillants, son visage souriant m’accueillent avec son fameux : “Hello-bonjour” prononcé avec cet accent asiatique qui fait sonner les mots comme un carillon.
Elle est très belle avec ses cheveux noirs qui encadrent son visage extrême oriental. Elle se tient dans l’ouverture de la porte, éclaboussée de lumière des rayons d’un premier soleil printanier.
Je prends quelques secondes pour m’imprégner de ce tableau, déjà troublé par ces prémices d’un voyage qui commence.
Chez Ning, vous êtes déjà ailleurs, en Chine.
Sur les murs de très belles photos prises par elle (un vrai talent d’artiste), une ou deux affiches annonçant des vernissages passés et ces petites touches composées de quelques objets asiatiques qui dépaysent et invitent au voyage…
Ning sait recevoir avec chaleur et douceur. Une invitation à boire quelque chose : “thé, café…”
Ning m’embrasse avec conviction sur les joues. Elle semble réellement heureuse de me revoir après si longtemps d’absence…
Nous parlons. Beaucoup. Elle me raconte son retour et les très mauvaises surprises de sa maison pillée, jusqu’aux appareils ménagers ! Elle décrit le désordre infect, le jardin transformé en décharge, les loyers impayés… C’est aussi ça le dur retour à la réalité…
J’écoute Ning avec attention et compassion, elle a besoin de parler.
Ning est une battante, elle a traversé de multiples épreuves incroyables qui auraient découragé le plus fort des hommes. Mais Ning est aussi une combattante et ne se décourage jamais.
Bien que chinoise, Ning est une Ninja !
(…)
Ning est nue, couchée sur le ventre …
Doucement, avec tendresse. Je masse son corps de sportive…
D’abord le cou, en insistant sur la nuque.
Mes mains glissent grâce à l’huile dont j’enduis sa peau…
Son dos, ses hanches, ses cuisses, ses bras et ses jambes, je n’oublie rien de ce corps musclé et svelte. Je m’applique, tel un élève zélé.
Je m’attarde sur ses pieds de danseuse, ses orteils et surtout ses talons. Je sens qu’elle apprécie. Elle m’a dit que, dans les talons, se trouveraient des terminaisons qui stimuleraient, par acupressure, la libido. Je masse donc avec détermination avant de remonter le long des mollets puis des cuisses, en relâchant très progressivement la pression de mes doigts.
Ning est couchée, nue, sur le ventre …
A présent, mes mains caressent plus qu’elles ne massent ses fesses.
Ning a écarté les jambes comme pour m’inviter à glisser mes mains, luisantes d’huiles essentielles, entre ses cuisses…
Je m’aventure à effleurer l’intérieur de ses cuisses chaudes et musclées… Je parcours avec délicatesse son entre-jambe, effleure son sexe, m’attarde le long de ses lèvres intimes, si chaudes… Les caresses attentives de mes mains glissent de son dos vers ses cuisses. Je suis attentif à ne pas oublier une seule parcelle de sa peau cuivrée.
(…)
Ning est couchée, nue, sur le dos…
Son splendide corps de danseuse est souple et ferme comme moulé de bronze pâle sculpté par un artiste de génie. Une petite touffe noire, très soignée, orne le bas de son ventre plat et lui donne une touche d’un esthétisme très sensuel…
Sa fine poitrine, d’un galbe parfait s’anime très doucement à chaque respiration…
Dans le clair-obscur de la chambre, le tableau de ce corps allongé et sublime, offert à mon regard admiratif, me coupe le souffle : j’ai une conscience aigüe de mon privilège. Je prends le temps de promener mon regard sur ces courbes harmonieuses « de montagnes, de forêt et d’île au trésor ».
Quelques instants plus tôt, j’avais demandé à Ning d’inverser les rôles, (un peu timidement, comme un adolescent rougissant se lance, prêt à accepter le refus de sa première amoureuse un peu trop pudique) et d’accepter un massage de ma part…
Ning avait accepté avec un enthousiasme spontané, comme si, elle aussi, désirait, attendait mon massage. Sans doute n’avait-elle pas oublié la tendresse dont je suis capable…
Ning s’est déshabillée, découvrant progressivement, devant mes yeux admiratifs, son corps toujours aussi harmonieux… Un corps mat de très belle jeune femme sans aucun artifice : la beauté à l’état pur…
Ning m’a ainsi offert, presque naturellement, ingénument, sa nudité, sans imaginer à quel point ce geste m’émouvait…
Ce n’était pas un effeuillage calculé, non, juste un déshabillage naturel, sans fausse pudeur.
Ning est couchée, nue, sur le dos…
Je pose mes mains – sans doute encore un peu fraîches sur ses épaules graciles, doucement, avec une infinie douceur, je lui masse le cou, passant mes doigts derrière ses oreilles, appuyant un peu plus fermement avec mon pouce pour la détendre encore un peu.
Longuement, avec délicatesse, mes mains, maintenant chaudes, parcourent cette peau dorée qui appelle la caresse…
De mes doigts, j’effleure le galbe de sa poitrine, et, tels des explorateurs curieux, ils découvrent avec une avidité contenue des reliefs chauds et doux. Lentement, ils tournent autour d’une première ronde colline, (le sein droit !), avant de cheminer paresseusement, en prenant tout leur temps, dessinant, progressivement des cercles concentriques vers le sommet où se dresse, fier et très haut, tel un totem très sombre au milieu d’une aréole parfaitement circulaire, un téton durci que j’effleure avec douceur du dos de mon majeur, soudain éclaireur solitaire.
Le massage est devenu caresses : de la pointe d’un doigt je poursuis l’exploration tendre, mais superficielle, de ce corps qui m’accueille avec bienveillance.
Mes mains descendent très lentement, explorant chaque centimètre de cette peau chaude qui luit un peu sous l’effet de l’huile doucement parfumée qui facilite la progression. Voici le nombril, mon majeur (encore lui !) dessine des arabesques avant d’atteindre ce centre chaud qui vit au rythme d’une respiration qui semble s’accélérer un peu.
Peu à peu, l’aventure se poursuit, toujours aussi paresseuse, à l’orée de ce bosquet sombre admirablement entretenu, végétation asiatique qui délimite avec finesse l’accès de ce lieu mythique et secret que Ning a su si bien offrir aux regards, par ses photos si intimes mais si sublimes publiées sur son site si extraordinaire et atypiqe. Ce site a été supprimé, par l’hébergeur, durant son absence. Une bibliothèque précieuse a été anéantie… Il n’en reste que des souvenirs mais aussi des fantasmes.
Ning est couchée, nue, sur le dos…
Son ventre se soulève au rythme lent se sa respiration tandis que mes doigts enduits d’huile parfumée, progressent avec une infinie douceur vers l’intérieur doux de ses cuisses qui s’écartent encore un peu sous mes caresses de velours. La respiration de Ning semble s’accélérer tandis que mes doigts câlins, s’attardent à la jonction des cuisses, contournent des lèvres foncées et délicates, légèrement gonflées et longent la lisière d’un buisson ardent, bientôt humide… Mes doigts luisants glissent, montent et descendent à l’intérieur de cuisses qui s’offrent sans réserve…
De la pointe de la langue, avec d’infinies précautions, je titille lentement et alternativement les tétons noirs et se sont dressés, durcis sous les caresses langoureuses et chaudes de ma langue humide et gourmande…
Mes mains ne quittent pas ce corps qui ondule…
Ning ouvre le compas de ses jambes découvrant ainsi une intimité qui semble m’appeler à plus de hardiesse !
Un doigt coquin quitte alors la lisière touffue et, glisse, avec prudence et douceur le long des lèvres foncées maintenant si luisantes… La rencontre, si volontairement retardée, avec la pointe charnue et sensible de son clitoris provoque une sorte de petit tremblement de tout son être tandis qu’un soupir et un gémissement discrets m’indiquent que mes caresses ne laissent pas Ning indifférente… Je promène à nouveau mes doigts sur son ventre tendu, sur la peau diaphane de ses cuisses en remontant vers ce sexe offert qui semble implorer mon attention.
Mes doigts glissent entre les lèvres gonflées et huileuses.
Un doigt recueille doucement quelques gouttes moelleuses de désir liquéfié. Le va et vient tendre de mes doigts entre les lèvres gourmandes, le clitoris et la source qui maintenant humecte ses cuisses, m’invite à pousser plus loin l’exploration, d’abord très prudente (Ning a-t-elle envie de mes caresses plus intimes ?) puis plus profonde.
Tout en titillant avec un peu plus de fermeté un clitoris qui continue à provoquer de tressaillements que j’interprète comme étant très agréables (Ningn’est pas très démonstrative, et j’aime cette pudique retenue), je pénètre plus en avant dans ce sexe qui accueille mon doigt presque timide et volontairement hésitant (entrer un peu, attendre, entrer un peu plus, attendre un peu plus, sortir et ré-entrer). Ning est étonnamment serrée, et je recherche avec curiosité comment rendre ma visite la plus agréable possible sans cesser toutefois mes caresses sur ce corps qui semble me dire : « Encore, oui, comme cela … »
Tel un adolescent, je suis ému de cette recherche de son plaisir (et du mien, par conséquent) et de la découverte de ce corps que je tente d’apprivoiser, sans doute maladroitement mais avec tellement de tendresse…
Oui, je sais, je ne suis pas le premier (je n’oublie pas la carrière de Ning) mais qu’importe ! Pour un instant, je veux laisser éclore cette fleur bleue que j’ai en moi : je goûte ce moment avec une immense émotion.
Qu’il est parfois bon de se laisser illusionner…
Merci Ning pour ce moment de grâce si intime. Ce moment de grâce n’était, bien sûr, que fantasmes… Ning a ce pouvoir extraordinaire de faire naître les plus belles rêveries tandis que ses mains parcourent mon corps livré à ses massages. La seule pression chaude de ses doigts sur ma peau assoiffée de douceur enflamme mon imagination et, cette fois, je n’ai pu m’empêcher de mettre en forme des pensées incandescentes !
Y, un admirateur français
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Incroyable, quelqu’un a écrit un roman pour moi! (Ning )
Quel beau témoignage de vie. Je suis impressionnée par tant de douceur et de délicatesse. 💗 ( Maitre de Dance classique)